J'aime bien ça aussi:
Tolérer, c'est accepter du bout des lèvres, c'est bien vouloir, c'est, de façon négative, ne pas interdire. Celui qui tolère, se sent bon de tolérer, celui qui est toléré se sent doublement méprisé pour le contenu de ce qu'il représente ou de ce qu'il professe et pour son incapacité à l'imposer. L'intolérance, auto défense du faible ou de l'imbécile, est certes une marque d'infantilisme, mais la tolérance, concession accordée par le puissant sur de lui, n'est que le premier pas vers la reconnaissance de l'autre ; d'autres pas sont nécessaires qui aboutissent à "l'amour des différences".
Ca:
"Nous ne sommes en rien des objets soumis à quelque destin, mais des passagers conscients et mortels, agissant sur cette planète. Nous sommes des dépositaires et passeurs d'expériences, de savoirs, échangeant en projections leurs questionnements, leurs ambitions, leurs idées, rêves et idéaux, leurs luttes et combats pour avancer en résonances, par nos unicités partagées."
Et encore ça:
Mon expérience personnelle comme mon expérience de professeur me font mettre en doute l'intérêt de comprendre rapidement. Comprendre, c'est créer en soi une structure mentale ; ce ne peut être qu'une longue construction. L'élève qui déclare "je n'ai pas compris" fait preuve d'une vive intelligence. Il comprend qu'il n'a pas compris ; et c'est ce qu'il y a de plus difficile à admettre.
Puis ça pour finir:
Devenir soi nécessite un détour par les autres, car il faut s'immerger dans toutes les richesses apportées par nos prédécesseurs. Ce détour peut être, périlleux, douloureux, mais en faire l'économie serait délibérément s'appauvrir.